Samaké Ba Samba

A l’écoute du monde

This world really needs Love Fam’
The purest and simplest one
In a softest but realest way
Genuine Love … That’s it !

This is my everyday feeling
after reading/seeing stuffs
on social media.

J’ai passé ces trois derniers mois en total sevrage du clavier. Truth being said, j’ai profité d’un moment d’épreuves aussi (mentales et morales) pour fuir, m’évader, me faire oublier un peu… MAIS cette fois, être là ! Être là tout en restant passif, observer, lire : écouter le monde.

but my eyes, god damn, my eyes see everything...

Comme le décrit cette image que j’aime bien,
gardée toujours dans mes archives :

My Goddamn Eyes…

Écouter le monde m’a fait comprendre une chose et ironiquement analyser une autre :

  • Cela m’a fait comprendre pourquoi mon vieux refusait d’écouter les infos très tôt le matin au réveil. Il tenait fermement à sa quiétude matinale.
  • Ça m’a ironiquement fait penser au pourquoi du cri des bébés à la naissance. Certainement parce qu’ils ont passé 9 mois à écouter le monde.

À l’écoute du monde, le paysage qui est dépeint est très morose, limite maladif. Sur la fresque, on peut voir les couleurs vives du mal primer sur le fond aux coloris doux mais amorphe du bien. On se rend compte que même en prenant du recul, on n’est pas épargné.

Tels des échos, le bruit du monde nous retrouve au fond de notre grotte au risque de nous y engouffrer. Pourquoi ? Parce qu’on a beau rester loin des ondes, le cœur ressent toujours les vibrations du monde.

Le malheur des uns dicte-t-il l’humeur des autres ?
J’en ai bien peur, si et seulement si les cœurs se parlent toujours.

Est-ce cela qui explique ces sentiments inexpliqués ? Ces lourdeurs au réveil ? Ces larmes qui coulent sans raison ? Ces « envie de rien » ? Cette chose qui manque ?

Certainement… pas, tout le temps.
Relis cette phrase, essaie de changer les ponctuations : et là, tu auras ta réponse.

Parce que si les questions restent ouvertes, les réponses diffèreront selon les personnes. Les vécus et les ressentis sont spécifiques à chaque individu. Et c’est pour cela qu’on en revient à l’assertion plus haut :

This world needs love… Voilà tout ce qu’il faut.

Si les vécus diffèrent, la réponse de l’amour, elle, reste unique et versatile. Unique dans sa base divine (l’amour du divin) et versatile dans sa manifestation chez l’humain (l’amour de soi et du prochain).

Nous avons donc les 3 chaînons de l’amour ici :
– L’amour de soi
– L’amour du prochain
– L’amour du divin/spirituel

Pour un croyant, le dernier devient en réalité le socle des deux premiers… Mais pas que. En effet, L’amour du divin s’affine, se polie dans l’amour de soi et se magnifie dans l’amour du prochain. S’aimer et aimer son prochain deviennent alors une condition sine-qua-none pour percevoir l’amour du Divin, qui assure la stabilité de l’esprit, de l’âme et du cœur.

Et alors si s’aimer et aimer son prochain deviennent une condition pour l’amour du Divin, respecter l’autre dans sa différence reste donc une obligation de base.

C’est bien là que ca devient triste, parce que que nous avons réussi à faire de nos différences une rivalité, un versus, une unité de mesure : Who is better than Who ?

Pourquoi telle civilisation/race/croyance/culture ne peut pas juste être « différent » et le rester tout simplement ? Sans pour autant chercher à être meilleure ou seule qui vaille « être ». Pourquoi forcer l’autre à adopter ou aimer notre manière de vivre ? Avons-nous besoin d’être validé par l’autre pour asseoir notre civilisation/race/croyance/culture ?

Non… Je ne pense pas. Toutes ces ruptures et ces mentalités nous rongent et brisent un chaînon du cycle : celui du prochain (tu te rappelles ? Les 3 chaînons de l’amour ? Bravo, toi, tu suis).

Pour les uns, cette rupture impacte l’amour de soi et ils perdent toute estime en eux. Pour les autres, ça impacte l’amour du Divin et ils font face à une baisse de Foi. À la lecture de plusieurs commentaires, faits de société, vécus partagés… J’ai l’intime conviction qu’il nous manque ce chaînon là.

We need to show Love, we need to share it but first to Live it. The purest, simplest, realest one : just love for the sake of Allah. To put aside our differences and share what we have in common in the respect of everyone’s beliefs.

Je pense que c’est ainsi qu’on célébrera nos différences et qu’on apprendra d’abord à connaître l’autre pour ensuite le comprendre, l’accepter et enfin, soit l’aimer, soit le respecter tel qu’il est.

Si l’un est un relatif, l’autre reste un absolu
Si aimer est un choix, respecter reste une obligation.


La vie … Une grosse Merde ? – Les 3 « Cuistots »


Define Life – C’est quoi la vie … ? :


Imaginez vous un instant, crevant de faim dans une cuisine vide. Ou du moins, presque vide … Au premier coup d’oeil tout ce que vous avez sous la main, ce sont quelques ustensiles vides, des tasses, des couvercles … etc.

Houraa … Il se trouve qu’il y a quelque chose de bien comestible sur la table. Enfin, ou pas !

Hééélas … Il se trouve que ce n’est rien d’autre que de la MERDE. En tout cas disons que dans sa forme et son odeur, on ne peut que l’appeler ainsi. De la merde… Excusez si j’en ai choqué quelques-uns, les âmes dites sensibles, mais il se laisse dire que c’est bien celà la vie:

« A la base, une grosse merde qu’on essaie de rendre comestible au fil du temps pour survivre ».

Notez bien le « à la base » dans la dernière phrase, il nous permettra de poursuivre plus loin.

Alors si on est sûr d’une chose c’est que nous sommes obligés de le manger, parce que OUI on crève de faim quand-même et on ne veut pas en mourir. Donc là, laissez-moi vous présenter trois types d’hommes dans cette situation, qui n’ont devant eux qu’un tablier, cette « merde » et les ustensiles.


Nous les appelerons nos 3 Cuistots du jour :


Le Cuistot Pessimiste :

On ne va pas s’attarder sur lui, tout le monde le connait. Lui il voit pire que de la Merde devant lui, il s’éloignera avec mépris de la table en gardant pourtant les yeux sur le plat et de ce fait il ne se rend pas compte que c’est lui le cuisinier. Il se bouche le nez et à un moment, ne pouvant  plus regarder, se tourne, ferme les yeux et du coup ne voit pas tous les ustensiles qui sont à sa portée. Hélas, il s’en va mourir de faim, juste parce qu’il refuse de faire face à la réalité et d’essayer d’y trouver une solution. A l’autre coin du mur, il trouvera la mort, mais pour rien au monde il ne cuisinera cette « merde ».


Le Cuistot Rêveur (trop idéaliste) :

Lui il ne baisse pas les bras comme le Pessimiste, mais vous savez quoi ? Il a trop faim, pour lui beaucoup plus que les autres. Donc, voilà ce qu’il va faire : il va se boucher les narines, fermer les yeux et  ne même pas chercher à cuisiner ou à fouiner, pas grave dans sa tête de rêveur il se fera à l’idée qu’il mange un bon Gâteau Au Chocolat. Et c’est parti, nez bouché, yeux bandés, il fonce tête baissée sur le plat cru. Il peut quand-même réussir à prendre deux ou trois bouchers, mais sera vite réveillé de ce « rêve au chocolat » par ses papilles gustatives et là il s’éloignera à son tour du plat, crachant partout et tenant son coup, se débattant pour tout faire sortir. Là il a le choix, soit se rétracter comme le Misérable ou se dresser comme l’Optimiste-Réaliste ! Allons voir ce dernier…


Le Cuistot Optimiste (pas du moindre réaliste) :

Qui est conscient que c’est « in fact » de la merde mais décide de porter quand-même le tablier. Lui il préfère partir de cette prise de conscience et voir ce qu’il peut faire… Qui Sait ? L’odeur nauséabonde l’envoie quelque fois dans les vapes, mais n’empêche il revient de plus en plus fort, faut dire aussi qu’il s’y fait progressivement, parce que OUI, lui il tient à vivre.

En s’approchant du plat, tablier au coup et aux reins, tu le vois tourner la tête de temps-en-temps pour fuir l’odeur, mais il ne ferme pas les yeux (ne fonce pas tête baissée… Et c’est là, Eureka, qu’il remarque que tout autour de lui se trouvent des ustensiles de cuisine et quelque part, guidé par son esprit intuitif, il voit au fin fond d’un placard une note poussiéreuse sur laquelle sont marquées en entête 7 lettres en gras: RECETTE.

En dessous de ces 7 lettres se trouve un préambule qui dit ceci:

« Si tu as trouvé cette note, c’est parce que tu as fait preuve de dépassement, de courage et d’abnégation, tu n’as pas baissé les bras, tu ne t’es pas avoué vaincu même si tu crevais de faim. Tu as porté le tablier et t’es prêt à affronter ce qu’il y a devant toi.

Alors cette note vient pour te rendre la tâche moins difficile. Elle te montrera comment utiliser ces ustensiles autour de toi, afin de mieux les manier dans ta tâche culinaire et donner un autre visage, une autre forme selon tes désirs à ce plat devant toi.« 

Dans le placard à l’autre côté, se trouvent ce que tu appelleras « INGREDIENTS », parmi lesquelles tu trouveras: Amitié, Bonheur, Joie, Paix et tant d’autres… etc. le tout bien rangé dans une boite avec une forme bizarre où c’est marqué AMOUR. Tu assaisonneras ton plat avec ces ingrédients qui donneront un tout autre gout à ton plat et qui en changeront l’odeur aussi, fais-moi « confiance », tu « AIMERAS ». ;).

Vous aurez compris le message, l’analogie ou le métaphore, peut-être même dès le début. Mais le plus important ici c’est aussi d’apprendre à ne pas abuser de certains de ces ingrédients, ils pourraient être nocifs pour vous, prenez-les à leur juste valeur.

Ça ne sera certes pas facile mais essaie toujours de doser pour avoir le plus savoureux des plats. Je ne te le cache pas aussi, en y goutant un peu trop tu sentiras toujours le gout amère de la « merde » mais tu verras qu’il est bon aussi de le ressentir de temps-en-temps, pour te rappeler ce que c’était « à la base » et mieux t’appliquer dans ta tâche culinaire.

Et pour terminer, avant de te laisser cuisiner, sachez ceci : Le fait d’être conscient qu’à la base la vie peut être pire que de la merde sur un plat et que c’est à vous d’en être le cordon bleu, vous protégera, vous motivera dans vos actes et vous permettra de vous sentir moins mal quand certains des ingrédients (cités plus haut) abuseront de vous.

Parce que OUI, vous aurez déjà gouté à pire que ça : « La Merde »… 😉

Sur ce, à vos tabliers

Nokoss Leen Séen Life Bi* !

*Mettez du Peps dans votre vie !


Un Bonheur qui en vaut la Peine

Depuis toujours, face à une peine, l’humain est porté à choisir la méthode facile, celle à portée de main. Bien que trop souvent, non seulement elle est de court terme et ne fait que reporter le souci (en l’amplifiant cependant) mais en plus ne resoud jamais le vrai problème.

Alors naturellement on choisit de noyer nos soucis, pour voir après qu’ils sont des champions en apnée. On préfère contourner un problème tout en sachant qu’on les recroisera un jour ou l’autre.

First, you have the Pain
And then you have How
People choose to deal with. 

… The real pain lies in the 2nd one.

(deux point, à la ligne … _Moi)

… On choisit de reporter parce que tout simplement au fond de nous réside une autruche cachée. (Cf. : La loi de l’autruche)

QUI CRAINT DE SOUFFRIR, SOUFFRE DEJA DE CE QU’IL CRAINT _ Montaigne

Le pire réside dans la première parenthèse plus haut : elle s’amplifie. Cette douleur ou cette peine à laquelle nous devons faire face et avancer, acceptera toujours que nous reportions le Versus mais cependant avec des conditions : je deviens plus fort chaque jour de plus… « I’ll put taxes »__The Pain

Et c’est la où se trouve le vice :
plus vous l’évitez pour ce qu’il est,
plus il deviendra imposant (Taxes)
et plus il fera peur pour ce qu’il sera…
« At the end I’m still winning »__The Pain

And now you choose to build a wall… Vous vous rendez compte que ça s’amplifie et là vous choisissez de vous cacher ou du moins cacher à vos yeux cette ignominie qui vous ronge. Une autre solution, plus durable certes… Mais toujours temporaire.

Durable mais pire en effet : sans compter le fait qu’elle continuera toujours de s’amplifier, le risque de ce mur est qu’il vous sépare pas que de la douleur mais aussi de tout le reste qui peut vous être bénéfique.

Pour couper court à une douleur qui s’amplifie vous venez de choisir de couper court à tout sentiment… C’est ça véritablement le mur ici, malheureusement.

Résultat de recherche d'images pour "ce qui ont souffert, l'éventualité de la souffrance les fait souffrir autant que la douleur même"

Le Keyword sera ici : relativiser.

Nos peurs et nos douleurs sont alimentées par nous même. C’est à dire qu’à la base elles ne sont qu’une étape à dépasser. Le concept de « Nattu Yallah« , qui dans sa compréhension, veut en réalité pousser le croyant/l’humain à voir ses soucis comme une épreuve divine, donc une bénédiction quand on sait que c’est par les épreuves que Dieu teste et gratifie le croyant.

Do you see the hack?
Remember the keyword.

Dans une phrase on a réussi à percevoir de la bénédiction venant d’une peine [This deserves a DAB]. C’est bien ça relativiser et c’est tout ce qu’il faut pour affronter ses douleurs et peines. Ainsi chercher à trouver la bénédiction dans cette peine vous motivera plus à l’affronter et encore mieux : à l’accepter, le respecter et en tirer les bonnes leçons.

Comment accepter et respecter une peine ? En lui donnant sa juste valeur, ne pas l’extrapoler, abuser dans le ressenti, ne pas la négliger, ne pas y associer d’autres tares pour mieux les justifier (some hypocrisie ngay am foofu, nañu waxanté dëg, on aime exagérer)… Juste l’accepter et respecter sa nature et son poids et son impact sur vous.

Ensuite là on pourra en tirer les bonnes leçons, qui sont sensées nous rendre plus mûres, plus matures et plus sages à l’avenir. Accepter que ceci fait parti de notre histoire et que maintenant c’est un palier qu’on a dépassé pour aller de l’avant.

Et c’est là où vous saurez mieux interpréter la bénédiction d’une peine. Parce qu’en effet, elle vous a fait certes mal, mais comment savourer des omelettes si on refuse de casser l’œuf ? Comment enlever la tumeur si le médecin ne vous tranche pas la peau ?

Le Yin et Le Yang. Dans le bien subsiste le mal, dans le mal subsiste le bien. Mais celui qui ne s’attarde que sur l’un ne pourra vivre le Hamd (Lil Lah). N’est-ce-pas par le frottement que naquit la lumière ? … Alors affrontez vos peurs (acceptation, respect et lecons) et laissez jaillir le Noor en vous !

 

Dans mes maigres pensées.

 

PS : Il était question d’apporter un avis sur une citation (l’image du texte, trouvé sur IG). Poussé par la reflexion, en approfondissant un peu le sujet (oui j’ai glissé, comme d’habitude) ca a fini par être traduit en billet ici. Vous m’excuserez les anglicismes, j’ai écrit le plus naturellement possible.

M’aimeras-tu toujours ? – L’alchimie d’une réponse

Un doux vent soufflait enfin sur la ville, la pluie venait de tomber. Au balcon, les rideaux en ndawrabine déposaient à chaque valse une fraîcheur coquine sur le lit. Elle était adossée au chevet, un…

À cette femme… Ah son moussor ! (Slam/Poésie)

PS: Il existe tellement de manière de célébrer la femme, tellement de manière d’aimer une femme. J’ai choisi le thème du « moussor », ce mouchoir de tête ou foulard qui définit particulièrement la femme africaine, pour…

Observe et Apprends : Leçon de vie

          Elle la fixa du regard durant une bonne dizaine de minutes exhaustive, c’était la toute première fois qu’elle la voyait dans cet état: couchée sur le coté, les deux mains…


M’aimeras-tu toujours ? – L’alchimie d’une réponse

Un doux vent soufflait enfin sur la ville, la pluie venait de tomber. Au balcon, les rideaux en ndawrabine déposaient à chaque valse une fraîcheur coquine sur le lit. Elle était adossée au chevet, un oreiller intercalé, lui allongé sur le dos, occupant le lit sur le diagonal.

Sauf qu’à défaut d’un oreiller en coton, il préféra confisquer ses jambes à elle à cet effet. C’était sans savoir que c’est bien lui, qui finira par être prisonnier de ses ongles qui redéfinissaient le tracé de son cuir chevelu par des caresses… Elle s’y atellait avec finesse.

Alchimie d'une réponse

Il va faire bientôt 2h du matin, sous une ambiance tamisée, ils se lancèrent dans une nostalgie de leur début. Un débat rythmé par des jets de pics puérils : elle sous l’argument de qui a dragué l’autre en premier et lui sur la défense de qui a charmé qui en (classe de) Première.

Après un fou rire sur ces lointains souvenirs, ils se fixèrent du regard… Un silence songeur s’installa. Dans bien d’autres circonstances, ce silence aurait pu être lourd et inquiétant. Mais l’ambiance était bien trop intime et rose pour penser au pire.

Dans ce bref moment de mutisme, on pouvait entendre les âmes causer. Les pensées étaient anticipées : ils se connaissaient par coeur. En effet derrière son joli sourire se cachait une question qui lui taraudait l’esprit.

Il s’apprêtait à rompre ce silence, sauf qu’au moment où il descellait ses lèvres la question fut déjà assénée :

M’aimeras-tu toujours ?… 

Elle acta d’abord une pause, pour le laisser ravaler ses mots. Et ensuite enchaina sur un ton crispé :

… Quand mon corps me trahira.

Ses lèvres se scellérent encore, un gloussement se fit entendre. Il avait compris que c’était là une question qu’elle n’a cessé de mûrir et qu’il ne suffirait pas de répondre tout simplement. Il fallait rassurer certes mais rester véridique aussi : il n’aimait pas faire rêver, il voulait vivre un rêve.

Ses yeux se baissérent, il émit un soupir… Mais cette fois avec au coin un petit sourire. Il se releva ensuite, se libéra de ce doux piège d’où il était et alla s’asseoir au bord du lit. Puis il se leva tout en se dirigeant vers le balcon, tout ceci sans là regarder il se mit à ausculter le ciel comme pour vérifier quelque chose.

Elle resta muette mais étudiait le moindre fait et geste, se recroquevilla sur elle-même tout en ayant les yeux rivés sur lui. Elle remarqua qu’il gardait toujours ce petit sourire au coin, ce qui attisait beaucoup plus sa curiosité mais elle le connaissait, la réponse n’allait pas tarder, elle resta patiente.

Alchimie d'une réponse

Le silence reprirent place… Sauf qu’au moment où elle baissait les yeux, il le brisa cette fois à son tour, les yeux toujours fixés au ciel, comme pour narrer une histoire :

« Au fil de mon vécu j’apprends constamment à dompter mon attachement en ce bas monde et ses artifices. Le but n’étant pas de m’en priver mais de les apprécier à leur juste valeur… éphémère. »

Ainsi j’apprends à dissocier le superflu du vrai telle cette fine couche dorée qui cache la blancheur du lait lorsqu’il fermente. Du coup, cela me pousse au jour le jour à éduquer mes goûts et à entraîner mon intellect.

J’apprends à m’attacher beaucoup plus à ce qui restera gravé à jamais mais aussi à profiter de ce qui se doit d’être vécu à l’instant. Je prends donc conscience de l’évolution physique, superficielle ou matérielle de l’être et son impact positif ou préventif.

Conscient que ces attributs se déprécient avec le temps, j’ai appris à réorienter ma définition de la beauté sur ce qui ne saurait périr… Je valorise les échanges et néglige les instances, donne plus d’attention aux émotions et relègue la prestance.

Ainsi je suis devenu une personne beaucoup plus attiré par l’intellect l’adab, la pensée ou tout simplement l’âme des autres. Sapiosexuel disent-ils… Il paraît c’est ainsi qu’on nous appelle ?

Alchimie d'une réponse

Et là, il se retourna pour faire face à elle, marqua un temps d’arrêt et vit à quel point elle était concentrée. Elle ne l’écoutait pas, elle vivait ses mots. Mais en réalité, tout ça elle le savait déjà, elle connaissait son homme. Quelque part, ce discours la rassurait, un peu, mais elle savait que y’avait plus, alors naturellement elle en voulait plus.

Sans même attendre une réponse, il poursuivit son développement :

Je pense que ça va un peu plus loin que ça. La sapiosexualité a pour base de pensée que tout ce que l’oeil perçoit perdra un jour de sa valeur et ainsi sur la même logique l’adepte se laisse charmer par l’intellect.

Alors pourquoi vais-je plus loin que le Sapiosexuel ? Parce que j’ai appris que cette théorie n’est pas tout à fait vraie : Ce n’est pas tout ce que l’on voit qui périt ou qui se déprecie. Il y a de ces attributs qui sont bien physiques mais que le temps n’affecte pas. Par exemple :

Le regard : de part le tracé des yeux et ce qu’ils couvrent
Le sourire : de part le tracé des lèvres et ce qu’elles cachent

Voilà deux attributs physiques qui ne seront pas trahis par le temps et qui dans le fond ne connaissent pas changement de forme. Lorsque l’enveloppe corporel perdra ses attributs de beauté, le regard et le sourire rendront hommage à ce corps ad vitam aeternam.

De la naissance à la mort, de ton premier cri à ton dernier soufle, ton tracé buccal et celui de tes yeux resteront à jamais ta marque, ta signature faciale… telle une empreinte indélébile de tes traits de beauté.

A la réponse de L’alchimie…

Alchimie d'une réponse

Tout d’un coup la question du pourquoi se pose légitimement. Pourquoi les yeux, le sourire ? L’on peut se demander par quoi se justifie le choix porté sur ces deux attributs physiques qui trahissent la théorie du temps.

La réponse à cette question n’est pas dans ce qu’ils sont (la nature de ces attributs physiques) mais plutôt dans ce qu’ils font (leur rôle au delà de leur fonction primaire) :

Tout comme le miroir est parmi les artifices de beauté les plus essentiels, si ce n’est le plus importants chez la femme bien qu’en réalité il ne sert que de reflèt de ce que nous sommes ou tentons de mettre en valeur.

C’est ainsi que le regard reflète la beauté de l’âme et le sourire donne forme à la pureté du coeur. Tout deux ne sont que des moyens d’expression de ce qu’il y a de plus vrai chez l’être, son âme et son coeur.

Méprise ! Un beau regard n’émane pas forcément de beaux yeux. Ces derniers sont subjectifs là où le premier relève d’une sensation, d’une pulsion… Une alchimie. En vérité, l’objectivité de l’attribut « beau » des yeux ne traduit que l’essence du regard.

Et il en va de même pour le sourire, il ne se définit pas forcément sur de belles lèvres. L’âme s’exprime à travers le regard de la personne et le coeur à travers son sourire.

… On peut sûrement aller encore plus loin sur leur alchimie, lorsque deux âmes se lient à travers un regard ou quand un sourire trahit un sentiment …

Mais voilà pour l’instant ce que ton regard et ton sourire m’ont appris et nous avons toute une vie pour aller plus loin et apprendre ce que nous offrira cette alchimie.

Pour le moment, tu sauras que : c’est lorsque ton sourire a attiré mon regard et que ton regard m’a fait sourire, que j’ai su que j’étais en train de t’aimer, t’aimer ad vitam aeternam. []

– M’aimeras-tu toujours – L’alchimie d’une réponse 

SAMAKE Ba Samba – Septembre 2018

Ali s’en alla – Tribute To My Friend

Mon hommage à Muhammad Ali, un ami, une référence mais aussi un symbole de fierté.

Si je devais postfacer: « Ker Saint-Joseph, Rue 61×52 Gueule Tapée »

Si je devais postfacer: « Ker Saint-Joseph, Rue 61×52 Gueule Tapée »…  Page 239… Ainsi donc je termine un ouvrage qui m’a appris ce que les 10 ans d’études primaires et collégiennes ne m’ont « JAMAIS » enseigné :…

Entre crise, croyances et conséquences écologiques

« Entre crise, croyance et conséquence écologique » relate sous forme de récit les conséquences d’une crise entre des risques de dégradation écologiques et des phénomènes tabous depuis des décennies sous une certaine croyance et culture sociale.…


Ali s’en alla – Tribute To My Friend

Si j’ai une fois serré des gants dans ma vie, c’est bien grâce à lui. Il était cette voix qui me disait: « Hey boy, don’t be a punkass, wake up and hit back » when i got my ass kicked (« Eh le jeune, ne sois pas une tafiotte, réveille toi et bats-toi » quand je me faisais tabasser). Toutefois si je l’ai adulé c’est surtout grâce à ce qu’il incarnait dans son combat: The Black Power (La Fierté/Le Pouvoir Noir).

 
Comme la plupart des jeunes, j’avais un ami imaginaire, sauf que pour moi il était là jusqu’à mes 20 ans, sur le ring : Muhammad Ali. Plus jeune, j’ai voulu tout faire comme lui : les feintes, « The dancing Man », même sa manière de parler au début (avant de comprendre que l’arrogance n’était pas pour tout le monde).
 
Je me souviens que j’étais en retard dans ma 1ère session d’entrainement de Boxe (15 ans) parce qu’il me fallait vaille que vaille les mêmes Everlast qu’ Ali, sinon impossible pour moi d’aller en salle. J’ai cherché dans tout Colobane (marché populaire à Dakar), finalement ce sont les Noirs que j’ai eu. J’étais content parce que c’était marqué « Ali ». Bon, c’était des Fakes aussi, mais ça suffisait pour faire mon bonheur !
 
Seuls ceux qui ont une référence dans un domaine précis peuvent comprendre ce sentiment dont je parle, cette source de motivation… tout simplement : Powerful !
 
Il était là erytime* you need him… Mais surtout quand ça n’allait pas du tout, even when you get rumbled by the jungle*. Tu te relevais toujours parce qu’il était là, ou tout simplement parce que tu l’as vu faire de même et surtout parce-qu’il te disait : « toi aussi tu peux le faire », avec le sourire.
 
C’est important d’avoir une référence dans un domaine et même dans la vie en générale. Elle devient l’adrénaline que tu dégages dans les last rounds, l’espoir que tu gardes dans les moments difficiles et la source de patience quand le chemin est long.
 
Ali était non-seulement cette adrénaline mais aussi cette voix d’espoir dans les messages ou rétorques à l’oppresseur. Symbole du Black Power, Ali dépassait la boxe. J’avais l’habitude de dire: il est le seul à qui on permet d’avoir une Grande Gueule… parce que ça lui allait bien. Et malgré cela, il était toujours respectueux envers ces adversaires, Joe Frazier peut en témoigner.

 

Pour moi, il restera toujours cet ami imaginaire, ce symbole de fierté noire, cette référence pour la vie. Je resterai son Malcom X, il restera mon Ali. Bonne route l’ami.

 
He was a Hero for us. If Marvel have to make a Black Hero, they def’ should name him ALI. He was the definition of HOPE for the oppressed people: The Black and the Muslim. The how to be Black, Muslim and Proud is in Muhammad Ali… No, my Champ is still here. He is still here cuz he was already a Living Legend and still my Imaginary Friend.

 

CoverAlinX

 
RIP Buddy (Fatiha + 11 Lihlas)
#MonHommage #ToCassius #ToMyImaginaryButRealFriend #RestInPeaceOldFriend #PrayersForTheGreatest #MuhammadAli

 

M’aimeras-tu toujours ? – L’alchimie d’une réponse

Un doux vent soufflait enfin sur la ville, la pluie venait de tomber. Au balcon, les rideaux en ndawrabine déposaient à chaque valse une fraîcheur coquine sur le lit. Elle était adossée au chevet, un…

Des Hashtags & Likes… Pour sauver le monde !

La véritable révolution de ce XXIe siècle est sans nul doute INTERNET et sa technologie. Personne, à moins d’appartenir à un autre monde, ne pourra contester ce fait indéniable. En quelques décennies il est devenu le…

D’où je viens… (Poésie/Slam)

De très loin j’entrevis sa porte entre-ouverte, elle s’apprêtait à dormir, j’ai de suite compris. Alors tel un voleur (d’instant) à main experte, je m’attelle à mettre pied sans faire de bruit. Elle dormait déjà à…