A l’écoute du monde
This world really needs Love Fam’
The purest and simplest one
In a softest but realest way
Genuine Love … That’s it !This is my everyday feeling
after reading/seeing stuffs
on social media.
J’ai passé ces trois derniers mois en total sevrage du clavier. Truth being said, j’ai profité d’un moment d’épreuves aussi (mentales et morales) pour fuir, m’évader, me faire oublier un peu… MAIS cette fois, être là ! Être là tout en restant passif, observer, lire : écouter le monde.
Comme le décrit cette image que j’aime bien,
gardée toujours dans mes archives :
My Goddamn Eyes…
Écouter le monde m’a fait comprendre une chose et ironiquement analyser une autre :
- Cela m’a fait comprendre pourquoi mon vieux refusait d’écouter les infos très tôt le matin au réveil. Il tenait fermement à sa quiétude matinale.
- Ça m’a ironiquement fait penser au pourquoi du cri des bébés à la naissance. Certainement parce qu’ils ont passé 9 mois à écouter le monde.
…
À l’écoute du monde, le paysage qui est dépeint est très morose, limite maladif. Sur la fresque, on peut voir les couleurs vives du mal primer sur le fond aux coloris doux mais amorphe du bien. On se rend compte que même en prenant du recul, on n’est pas épargné.
Tels des échos, le bruit du monde nous retrouve au fond de notre grotte au risque de nous y engouffrer. Pourquoi ? Parce qu’on a beau rester loin des ondes, le cœur ressent toujours les vibrations du monde.
Le malheur des uns dicte-t-il l’humeur des autres ?
J’en ai bien peur, si et seulement si les cœurs se parlent toujours.
Est-ce cela qui explique ces sentiments inexpliqués ? Ces lourdeurs au réveil ? Ces larmes qui coulent sans raison ? Ces « envie de rien » ? Cette chose qui manque ?
Certainement… pas, tout le temps.
Relis cette phrase, essaie de changer les ponctuations : et là, tu auras ta réponse.
Parce que si les questions restent ouvertes, les réponses diffèreront selon les personnes. Les vécus et les ressentis sont spécifiques à chaque individu. Et c’est pour cela qu’on en revient à l’assertion plus haut :
This world needs love… Voilà tout ce qu’il faut.
Si les vécus diffèrent, la réponse de l’amour, elle, reste unique et versatile. Unique dans sa base divine (l’amour du divin) et versatile dans sa manifestation chez l’humain (l’amour de soi et du prochain).
Nous avons donc les 3 chaînons de l’amour ici :
– L’amour de soi
– L’amour du prochain
– L’amour du divin/spirituel
Pour un croyant, le dernier devient en réalité le socle des deux premiers… Mais pas que. En effet, L’amour du divin s’affine, se polie dans l’amour de soi et se magnifie dans l’amour du prochain. S’aimer et aimer son prochain deviennent alors une condition sine-qua-none pour percevoir l’amour du Divin, qui assure la stabilité de l’esprit, de l’âme et du cœur.
Et alors si s’aimer et aimer son prochain deviennent une condition pour l’amour du Divin, respecter l’autre dans sa différence reste donc une obligation de base.
C’est bien là que ca devient triste, parce que que nous avons réussi à faire de nos différences une rivalité, un versus, une unité de mesure : Who is better than Who ?
Pourquoi telle civilisation/race/croyance/culture ne peut pas juste être « différent » et le rester tout simplement ? Sans pour autant chercher à être meilleure ou seule qui vaille « être ». Pourquoi forcer l’autre à adopter ou aimer notre manière de vivre ? Avons-nous besoin d’être validé par l’autre pour asseoir notre civilisation/race/croyance/culture ?
Non… Je ne pense pas. Toutes ces ruptures et ces mentalités nous rongent et brisent un chaînon du cycle : celui du prochain (tu te rappelles ? Les 3 chaînons de l’amour ? Bravo, toi, tu suis).
Pour les uns, cette rupture impacte l’amour de soi et ils perdent toute estime en eux. Pour les autres, ça impacte l’amour du Divin et ils font face à une baisse de Foi. À la lecture de plusieurs commentaires, faits de société, vécus partagés… J’ai l’intime conviction qu’il nous manque ce chaînon là.
We need to show Love, we need to share it but first to Live it. The purest, simplest, realest one : just love for the sake of Allah. To put aside our differences and share what we have in common in the respect of everyone’s beliefs.
Je pense que c’est ainsi qu’on célébrera nos différences et qu’on apprendra d’abord à connaître l’autre pour ensuite le comprendre, l’accepter et enfin, soit l’aimer, soit le respecter tel qu’il est.
Si l’un est un relatif, l’autre reste un absolu
Si aimer est un choix, respecter reste une obligation.
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