La vie … Une grosse Merde ? – Les 3 « Cuistots »

Article : La vie … Une grosse Merde ? – Les 3 « Cuistots »
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02/12/2019

La vie … Une grosse Merde ? – Les 3 « Cuistots »


Define Life – C’est quoi la vie … ? :


Imaginez vous un instant, crevant de faim dans une cuisine vide. Ou du moins, presque vide … Au premier coup d’oeil tout ce que vous avez sous la main, ce sont quelques ustensiles vides, des tasses, des couvercles … etc.

Houraa … Il se trouve qu’il y a quelque chose de bien comestible sur la table. Enfin, ou pas !

Hééélas … Il se trouve que ce n’est rien d’autre que de la MERDE. En tout cas disons que dans sa forme et son odeur, on ne peut que l’appeler ainsi. De la merde… Excusez si j’en ai choqué quelques-uns, les âmes dites sensibles, mais il se laisse dire que c’est bien celà la vie:

« A la base, une grosse merde qu’on essaie de rendre comestible au fil du temps pour survivre ».

Notez bien le « à la base » dans la dernière phrase, il nous permettra de poursuivre plus loin.

Alors si on est sûr d’une chose c’est que nous sommes obligés de le manger, parce que OUI on crève de faim quand-même et on ne veut pas en mourir. Donc là, laissez-moi vous présenter trois types d’hommes dans cette situation, qui n’ont devant eux qu’un tablier, cette « merde » et les ustensiles.


Nous les appelerons nos 3 Cuistots du jour :


Le Cuistot Pessimiste :

On ne va pas s’attarder sur lui, tout le monde le connait. Lui il voit pire que de la Merde devant lui, il s’éloignera avec mépris de la table en gardant pourtant les yeux sur le plat et de ce fait il ne se rend pas compte que c’est lui le cuisinier. Il se bouche le nez et à un moment, ne pouvant  plus regarder, se tourne, ferme les yeux et du coup ne voit pas tous les ustensiles qui sont à sa portée. Hélas, il s’en va mourir de faim, juste parce qu’il refuse de faire face à la réalité et d’essayer d’y trouver une solution. A l’autre coin du mur, il trouvera la mort, mais pour rien au monde il ne cuisinera cette « merde ».


Le Cuistot Rêveur (trop idéaliste) :

Lui il ne baisse pas les bras comme le Pessimiste, mais vous savez quoi ? Il a trop faim, pour lui beaucoup plus que les autres. Donc, voilà ce qu’il va faire : il va se boucher les narines, fermer les yeux et  ne même pas chercher à cuisiner ou à fouiner, pas grave dans sa tête de rêveur il se fera à l’idée qu’il mange un bon Gâteau Au Chocolat. Et c’est parti, nez bouché, yeux bandés, il fonce tête baissée sur le plat cru. Il peut quand-même réussir à prendre deux ou trois bouchers, mais sera vite réveillé de ce « rêve au chocolat » par ses papilles gustatives et là il s’éloignera à son tour du plat, crachant partout et tenant son coup, se débattant pour tout faire sortir. Là il a le choix, soit se rétracter comme le Misérable ou se dresser comme l’Optimiste-Réaliste ! Allons voir ce dernier…


Le Cuistot Optimiste (pas du moindre réaliste) :

Qui est conscient que c’est « in fact » de la merde mais décide de porter quand-même le tablier. Lui il préfère partir de cette prise de conscience et voir ce qu’il peut faire… Qui Sait ? L’odeur nauséabonde l’envoie quelque fois dans les vapes, mais n’empêche il revient de plus en plus fort, faut dire aussi qu’il s’y fait progressivement, parce que OUI, lui il tient à vivre.

En s’approchant du plat, tablier au coup et aux reins, tu le vois tourner la tête de temps-en-temps pour fuir l’odeur, mais il ne ferme pas les yeux (ne fonce pas tête baissée… Et c’est là, Eureka, qu’il remarque que tout autour de lui se trouvent des ustensiles de cuisine et quelque part, guidé par son esprit intuitif, il voit au fin fond d’un placard une note poussiéreuse sur laquelle sont marquées en entête 7 lettres en gras: RECETTE.

En dessous de ces 7 lettres se trouve un préambule qui dit ceci:

« Si tu as trouvé cette note, c’est parce que tu as fait preuve de dépassement, de courage et d’abnégation, tu n’as pas baissé les bras, tu ne t’es pas avoué vaincu même si tu crevais de faim. Tu as porté le tablier et t’es prêt à affronter ce qu’il y a devant toi.

Alors cette note vient pour te rendre la tâche moins difficile. Elle te montrera comment utiliser ces ustensiles autour de toi, afin de mieux les manier dans ta tâche culinaire et donner un autre visage, une autre forme selon tes désirs à ce plat devant toi.« 

Dans le placard à l’autre côté, se trouvent ce que tu appelleras « INGREDIENTS », parmi lesquelles tu trouveras: Amitié, Bonheur, Joie, Paix et tant d’autres… etc. le tout bien rangé dans une boite avec une forme bizarre où c’est marqué AMOUR. Tu assaisonneras ton plat avec ces ingrédients qui donneront un tout autre gout à ton plat et qui en changeront l’odeur aussi, fais-moi « confiance », tu « AIMERAS ». ;).

Vous aurez compris le message, l’analogie ou le métaphore, peut-être même dès le début. Mais le plus important ici c’est aussi d’apprendre à ne pas abuser de certains de ces ingrédients, ils pourraient être nocifs pour vous, prenez-les à leur juste valeur.

Ça ne sera certes pas facile mais essaie toujours de doser pour avoir le plus savoureux des plats. Je ne te le cache pas aussi, en y goutant un peu trop tu sentiras toujours le gout amère de la « merde » mais tu verras qu’il est bon aussi de le ressentir de temps-en-temps, pour te rappeler ce que c’était « à la base » et mieux t’appliquer dans ta tâche culinaire.

Et pour terminer, avant de te laisser cuisiner, sachez ceci : Le fait d’être conscient qu’à la base la vie peut être pire que de la merde sur un plat et que c’est à vous d’en être le cordon bleu, vous protégera, vous motivera dans vos actes et vous permettra de vous sentir moins mal quand certains des ingrédients (cités plus haut) abuseront de vous.

Parce que OUI, vous aurez déjà gouté à pire que ça : « La Merde »… 😉

Sur ce, à vos tabliers

Nokoss Leen Séen Life Bi* !

*Mettez du Peps dans votre vie !
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