À cette femme… Ah son moussor ! (Slam/Poésie)

Article : À cette femme… Ah son moussor ! (Slam/Poésie)
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08/03/2015

À cette femme… Ah son moussor ! (Slam/Poésie)

C’est elle, la femme de tous les jours avec son moussor* « dan doleh ».

Sobre artifice sur sa tête, parce que oui, elle incarne la simplicité.
Mais seulement si tu savais, bien avant l’aube elle s’est réveillée
Son moussor « dan doleh » n’est pas un simple critère de beauté
Ce foulard sur sa tête sert à attenuer la lourdeur de son panier,
qui porte le poids de la famillle chaque matin sur la route du marché.

C’est elle, la femme « driankeh », qui rend inoubliable nos nguenteh
Vetue d’un « Moussor Tagal », elle est la reine des festivités
De toute la journée elle veillera à tes caprices et petits soins
Elle se deambulera, chantera, louera ce jour où tu es né…

C’est elle, la femme « Plus belle la vie », avec son « Moussor Naija »
Elle est jeune, elle est belle, mais surtout… elle le sait.
Échapper tu ne pourras pas, sous son charme tu tomberas
Abdique, rend lui gloire, chante lui sa beauté.

C’est elle, la femme voilée, le look du « moussor hijabi »
La femme Touareg, la femme orientale, notre shazam
Celle qui fait de nous Khalif et qui nous rappelle le Hadith:
« Le meilleur d’entre vous est le meilleur avec sa femme » (le Prophète, saws)

… Bref à toi, la femme, mère, soeur, fille, épouse, tante, cousine, amie: je te souhaite BONNE FÊTE.

8 Mars

PS: Il existe tellement de manière de célébrer la femme, tellement de manière d’aimer une femme. J’ai choisi le thème du « moussor », ce mouchoir de tête ou foulard qui définit particulièrement la femme africaine, pour leur rendre hommage à ce jour, femmes de nos vies.

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Commentaires

Yaye Ami Guèye
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Mère d'avant,
Femme surannée, jaillie d'une mémoire nostalgique
Quand la seule ambition de cette gardienne du sommeil de nos nuits
Était de dérouler au matin, le fil d'Ariane magique,
Protecteur, lors de nos épiques aventures dans la jungle de la vie,
Elle savait d'un regard, replacer dans son cœur, ce lien alchimique
Dont nous n'avions plus l'usage, une fois sous sa protection bénie.
Mais ça.... c'était avant !!!

Samaké Ba Samba
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Puis-je me permettre une objection sur la première et la dernière ligne ou
dois-je dire sur le temps employé dans ce texte à la plume de magister:
juste pour dire qu'aucune mère n'illustre aussi bien que vous ces mots.
MashaAllah, qu'Allah vous donne longue vie et santé.